Le fils du pauvre
" Le fils du pauvre" retrace la vie de Fouroulou Menrad, personnage principal du récit.
Roman de dimensions biographiques, il raconte l'enfance et l'adolescence de l'auteur dans un village de cette Kabylie montagneuse où il fut tour à tour berger, élève studieux, puis instituteur. Ce n'est pas une histoire quelconque quoi qu'elle retrace une vie très simple des gens qui en sont les acteurs
De parents pauvres, Fouroulou Menrad était tout destiné à être berger mais mu par une forte
ambition et des rêves omniprésents, cet homme-enfant luttait sans cesse pour échapper à son destin.
Il était seul à croire en un avenir différent de celui des siens, pourtant très attaché à eux. Il vivait le dur labeur de son père qui subvenait difficilement aux besoins de la famille, la patience à toute épreuve et la générosité de sa mère. Rien ne lui échappait; ni la tendresse d'une de ses tantes, ni la jalousie de l'autre, encore moins l'attachement de ses cousines et le dévouement de ses sœurs. Cette vie belle et dure à la fois telle que nous la raconte Mouloud Feraoun est imprégnée d'émotions, dans une société où l'on respecte les grands, écoute leurs conseils, où l'on protège inéluctablement les petits et les faibles. L'on est pauvre et l'on vit heureux en se battant pour arracher la joie d'une naissance, d'un retour ou même d'un sourire. Les vieux sont là pour y veiller. On apprend avec Fouroulou et les siens à vivre unis et solidaires, à tout partager.
Il ne tenait même pas rigueur à ses parents de ne pas s'emballer face à ses progrès scolaires.
Cette bourse qui tardait à venir, n'était-ce pas une force de son destin lié à ceux de tous les villageois? Mais son but à lui était de réussir et de prouver aux autres qu'il pouvait ne pas rester berger.
La bourse fut renouvelée et Fouroulou put continuer ses études.
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